lundi 25 octobre 2010

MODELS - Part 2: pay them!

Après avoir rejoint le groupe "Feed the models" (il y a quelques temps - voir article du 18 juin 2010 ) sur Facebook, la Grande Amazone a rejoint celui lancé par plusieurs agences de mannequins à Toronto qui, bien que concurrentes directes, se mettent à boycotter ensemble une chose désormais fort répandue dans l'industrie de la mode et qui ne fait que la niveler vers le bas: le travail gratuit! Le groupe s'intitule: "My agency doesn't ask me to work for free" ("mon agence ne me demande pas de travailler gratuitement") et a été créé au moment de la dernière LG Fashion Week à Toronto, très certainement en réponse aux nombreuses demandes pour des "mannequins gratuits"!


Il est étrange de voir à quel point les mannequins peuvent se faire demander de travailler sur base volontaire au nom de la visibilité, à quel point de nombreux clients / compagnies / designers... ne consacrent absolument aucune partie de leur budget aux personnes qui pourtant deviendront le visage de leurs marques, à quel point nombreux sont ceux qui optent pour le casting sauvage, exploitant ainsi le rêve de jeunes filles et jeunes hommes sans aucune contre partie pour ceux-ci, et prenant ainsi le risque d'engager une personne sans expérience...
Feriez-vous faire faire votre comptabilité par quelqu'un qui n'en a jamais fait car vous n'avez pas de budget? Pauser devant un objectif est moins complexe que de la comptabilité me direz-vous, et pourtant... c'est bien là l'erreur commise par une grande majorité: n'est pas bon mannequin qui a un joli visage!
D'où vient donc cette tendance si répandue maintenant? 
Dans un premier temps, la faute est bien sûr à jeter sur ceux qui osent demander des mannequins gratuits (encore une fois: oseriez-vous engager quelqu'un en lui disant qu'il ne sera pas payé en ayant pour seule carte en main qu'il s'agit d'un "beau projet"?); la "beauté" d'un projet ou la "visibilité" ne sont pas des arguments suffisants pour justifier la gratuité d'un mannequin, seule l'expérience inexistante d'un mannequin peut inciter l'agence qui le représente à accepter un contrat non rémunéré si et seulement si celui-ci sera en mesure de lui en donner! 
Dans un deuxième temps, la faute est aussi à jeter sur ceux qui ont accepté et acceptent encore de travailler gratuitement. De nombreux jeunes mannequins sont prêts à n'importe quoi pour se retrouver devant un objectif de caméra ou pour marcher sur un podium, voulant à tout prix briller sous les projecteurs dans l'espoir qu'en acceptant de participer gratuitement cela leur ouvrira des portes... Il est en du total contraire:  travailler pour 0$, c'est valider que l'on vaut 0$!  C'est un manque de respect envers soi-même.
Je tire mon chapeau aux agences ayant eu l'initiative de ce groupe facebook (Élite, Sutherland, B&M, spot6, Push) et celles qui le soutiennent également (Specs).
Voilà une leçon importante à retirer et à enseigner: tout travail aussi glamour soit-il mérite salaire!


Lien du groupe facebook pour les amazones qui souhaitent répondre au cri de ralliement!
http://www.facebook.com/pages/My-Agency-Doesnt-Ask-Me-To-Work-For-Free/157698650929661

mercredi 13 octobre 2010

Gap, le logo qui fait "glurp"!


Le géant du prêt-à-porter Gap a fait machine arrière après avoir dévoilé son nouveau logo, en rétablissant l'ancien présent depuis 20 ans! Une telle décision a été prise à la suite de forts mécontentements: "affreux", "déjà démodé" etc (entre nous: mais à quoi pensaient-ils quand ils ont crée ce "truc"?!)... Des pressions non pas internes, mais bien externes, par les internautes eux-mêmes... et sur facebook! 
En quelques jours seulement, l'entreprise a donc enlevé le nouveau logo, malgré la tentative de justification de la présidente...
"Il pourrait s’agir du plus gros événement connu par l’univers community management" déclare Fashion Mag; en effet, c'est une première lorsque ce sont les quelques 700 000 fans de la fan page de facebook qui influent aussi fort et aussi rapidement sur les décisions managériales d'une entreprise!

Mes chères amazones facebookoises, ne négligeons donc pas ce pouvoir d'influence!
A vos claviers!