mardi 2 mars 2010

18ème Semaine de mode de Montréal - Bilan







La semaine de mode de Montréal est désormais terminée.

Après avoir rôdé 4 jours dans le beau et connu Marché Bonsecours dans le vieux Montréal, reniflant et repérant les nouvelles collections, les designers au futur prometteur ainsi que les mannequins qui de leurs pas ont marqué les esprits, la Grand'Am fait le bilan: quelques déceptions, quelques surprises et un gros coup de coeur! Parmi les déceptions se trouve notamment Marie Saint Pierre: mauvaise lumière, musique glauque et collection que je jugerais de faible. Des accessoires en forme de boudins disposés ci et là (sur le ventre, l'épaule...) et qui m'ont immédiatement fait penser à des intestins (voir première photo)! Je serais curieuse d'en savoir plus sur le processus créatif de la designer... D'autres m'ont en revanche surprise: Christian Chenail, pour Muse (2ème photo), nous a offert une collection d'inspiration militaire, recherchée et féminine; la Grande Amazone a d'ailleurs eu le coup de foudre pour le chapeau style kaporal qu'elle ira se procurer très bientôt! Mais un gros coup de coeur d'autant plus étonnant qu'il s'agissait de son premier show: Cocco Lily (3ème photo)! Étant fan de Betsey Johnson, la Grand'Am a tout de suite été séduite par les tenues aux chics accents victoriens de la marque, mélangeant dentelle, tule et autre matière faisant de chaque femme une Marie Antoinette des temps modernes!

Pour qu'une collection soit réussie, il appartient au designer de célébrer les formes de la femme et de mettre celle-ci en valeur. Un vêtement doit être beau porté non pendant sur un cintre, là est tout le challenge. Je félicite les designers qui intègrent toute la complexité du corps dans leur processus créatif et qui trouvent des sources d'inspiration positives pour nous embellir; en d'autres mots ceux qui ne se réduisent pas à de la création pure que beaucoup de designers revendiquent comme étant le fruit de la souffrance de l'artiste mais qui si l'on y pense, n'est en fait que le fruit de leur incompétence technique (il est certainement plus facile de créer des pièces que seuls des mannequins à l'allure dangeureusement frêle pourront porter).

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